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Marina Militare

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Marina militare
Image illustrative de l’article Marina Militare
Marina Militare.

Création (Marine royale)
Pays Drapeau de l'Italie Italie
Allégeance Forces armées italiennes
Type Armée de mer
Effectif 30 500 (2 023)
Fait partie de OTAN
Ancienne dénomination Regia Marina
Couleurs bleu et blanc
Devise Patria e Onore (Patrie et Honneur)
Anniversaire 10 juin (Fête de la Marina militare)
Guerres Première Guerre mondiale
Seconde Guerre mondiale
Guerre du Golfe
guerre du Kosovo
guerre d'Irak
guerre d'Afghanistan
Guerre civile yéménite
Commandant Adm. Enrico Credendino
Commandant historique Adm. Paolo Thaon di Revel
Pavillon
Pavillon de beaupré

Son pavillon reprend le tricolore italien avec au centre du drapeau un blason représentant les quatre républiques maritimes traditionnelles (Venise, Gênes, Pise et Amalfi). Le lion de Saint Marc porte un glaive en plus du livre des armes civiles.

La Marina Militare est la marine de guerre italienne, une des quatre composantes militaires de la République, appelée Marine royale avant 1946.

Les origines

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L'origine de la Marine de guerre italienne remonte à celle de la marine Savoyarde qui n'était guère développée en raison de l'enclavement du duché de Savoie. Bien sûr, les anciennes républiques maritimes, dûment rappelées dans son pavillon actuel, avaient une tradition bien plus ancienne et plus développée que celle de la Savoie. Ce n'est qu'avec l'acquisition du royaume de Sardaigne que cet État eut à protéger ses côtes, entre Nice, Oneille et Loano et la lointaine Sardaigne, notamment des attaques mauresques, la plupart du temps sous forme d'actes de piraterie. C'est l'amiral Giorgio Des Geneys, né à Chaumont le qui est considéré comme le véritable fondateur de la Marine sarde, enrôlé à 12 ans comme guardiamarina di 2a classe. La force maritime de la Sardaigne se limitait alors à une seule petite frégate (la San Carlo, 32 canons et 230 hommes d'équipage), une grosse felouque, une galéotte capturée à des pirates tunisiens et des bateaux mineurs. Il devint vice-amiral en 1811, après avoir effectué toutes les guerres, en commandant deux petites escadres (22 officiers, 46 officiers mariniers, 117 marins et 324 rameurs composaient alors les effectifs de la marine) A la restauration, Des Geneys devint un des diplomates qui, au congrès de Vienne, contribua à faire annexer Gênes et la Ligurie au royaume de Sardaigne en 1814. Ce renforcement lui permit de faire armer deux frégates (Commercio di Genova et Maria Teresa, 64 canons), en plus de la frégate Maria Cristina (44 canons), de la corvette Tritone (22 canons), du brigantin Nereide (14 canons), de goélettes et de petites embarcations. À cette flotte, il ajouta quatre demi-galères, certes dépassées mais utiles pour donner la chasse aux felouques mauresques. Il fonda la Regia Scuola di Marina (l'École navale royale) en 1816 qui est l'ancêtre de l'actuelle Accademia navale de Livourne. En 1822, une escadre de trois frégates modernes croisa en Méditerranée occidentale sous son commandement, mouillant dans les ports de Tunis, d'Alger et de Tanger, ce qui permit la signature de contrats commerciaux avec le Maroc et l'Empire ottoman. En 1825, il commanda l'expédition de Tripoli ce qui aboutira à un nouveau triomphe et empêcha la piraterie en Méditerranée. L'amiral, comte et baron Des Geneys mourut le à Gênes.

Durant le royaume d'Italie

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Le cuirassé Littorio et un croiseur italien lors de la reddition de l'Italie en 1943.

De l'unification de la péninsule italienne jusqu'au sortir de la Seconde Guerre mondiale, la Regia Marina fut une des grandes marines de la Méditerranée.

Histoire contemporaine

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Sortie très affaiblie du conflit, la marine se reconstitue au sein de l'OTAN et redevient une marine importante en Méditerranée.

Le 21 septembre 1973, des avions de combat Mirage 5 de l'Armée de l'air de la Jamahiriya arabe libyenne mitraille à deux reprises la corvette Pietro De Cristofaro (F540) faisant soit ou quatre blessés[1] ou un mort (de ses blessures) et deux blessés[2] .

Organisation actuelle

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À l'entrée du XXIe siècle, la marine italienne se place au 7e rang mondial avec un tonnage global de 143 590 t dont 110 770 t de bâtiments de combat (derrière l'Inde et devant l'Allemagne).

Son effectif était de 38 580 marins (4 850 officiers, 16 650 officiers mariniers, 17 080 quartiers-maîtres et matelots, auquel il faut rajouter 3 500 fusiliers-marins (bataillon San Marco) et 15 924 civils.

Commandement

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Elle repose actuellement sur cinq corps militaires (statutaires) différents en plus du Stato Maggiore (état-major) :

En plus des nombreux navires, sous-marins, et des appareils de l'aéronavale, elle comprend aussi une force de débarquement (des fusiliers marins) qui est formée du prestigieux régiment San Marco, héritier des traditions de l'infanterie de marine (1713) et qui comprend trois navires modernes principaux (LPD) : San Marco, San Giorgio et San Giusto. C'est la composante amphibie des forces armées italiennes.

Le porte-aéronefs Cavour.
Le porte-aeronefs Giuseppe Garibaldi.
La frégate Maestrale.
Sous-marin de la classe Sauro.

En activité, un porte-aéronefs baptisé Cavour et qui a les caractéristiques suivantes (comparées à celles du Garibaldi) : * Déplacement en pleine charge 30 100 t (Garibaldi 13 850 t) ;

  • Longueur hors tout : 244 m (Garibaldi 180,2 m)
  • Largeur max. : 39 m (largeur imposée par le passage sous le pont de Tarente)
  • Vitesse : jusqu'à 28 nœuds (pour faciliter les décollages même en absence de vent)
  • Rayon d'action : 7 000 nautiques à une vitesse de 16 nœuds, soit environ une autonomie de 18 jours de navigation.
  • 1 210 personnes : 451 équipage - 203 aéronavale - 140 état major embarqué - 325 régiment San Marco - Marge pour situation spécifique 91.

Sa mise à flot a eu lieu le et a été livré en 2007.

Le a été mise à l'eau la première frégate italienne, dans le cadre du programme franco-italien de la classe Horizon (en italien Orizzonte), baptisée Andrea Doria (chantiers de Riva Trigoso, Gênes). Longue de 142 m, elle déplace 6 000 t et peut atteindre une vitesse de 29 nœuds (soit 53 km/h). Équipée de canons de 25 mm, elle met en œuvre 48 missiles anti-aériens et deux tubes lance-torpilles. Elle embarque un hélicoptère. Son nom devait être initialement donné au porte-avions Conte di Cavour (qui sera lancé ultérieurement). À terme, quatre frégates seront mises en service, deux françaises et deux italiennes.

En novembre 2005, la France et l'Italie signent le contrat pour la construction de 10 frégates italiennes FREMM, pour une livraison en 2011.

En 2011, la flotte se compose de[3]:

Sea Harrier sur le pont du Giuseppe Garibaldi
Principaux aéronefs de la Marina militare en 2016
Aéronefs Type Nombre en service
AV-8B Harrier II Avion d'attaque au sol 14 livrés entre 1994 et 1997
F-35B avion multirôle (6 commandés sur 15 prévus, 1er reçu le [4]
TAV-8B Harrier II Avion d'entrainement 2 livrés en 1992
Piaggio P180 Avanti Avion de reconnaissance 3
Agusta-Bell AB212 hélicoptère multirôle 36 (dont 7 de transport de commandos et 5 de guerre électronique)
Augusta SH-3 Sea King hélicoptère multirôle 24 (dont 8 de transport de commandos)
AgustaWestland EH101 Merlin hélicoptère multirôle 22 (dont 10 ASM, 8 transport et 4 d'alerte avancée)
NHIndustries NH90 hélicoptère multirôle 46 NFH ASM, et 10 TTH de manœuvre avec repliage automatique des pales
Camcopter S-100 Drone de reconnaissance 2 (4 prévus à terme)

Grades dans la Marina militare

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Avertissement: Le tableau ci-dessous montre la simple traduction littérale en français des grades de la marine italienne,
ne représentent pas une comparaison du rangs militaires entre les marines de l'OTAN tels que déterminé officiellement par le - STANAG 2116.
Hiérarchie des grades des officiers de la Marina Militare
Rôle amiraux officiers supérieurs officiers inférieur élève
officier
OF(D)
NATO Code OF-10 OF-9 OF-8 OF-7 OF-6 OF-5 OF-4 OF-3 OF-2 officiers subalternes

OF-1
Uniforme d'été
(épaulette)

Uniforme d'hiver
(manchette)
Nom en italien

Traduction en française
ammiraglio1

amiral
ammiraglio
di squadra (i.s.)2

amiral
d'escadre (r.p.)
ammiraglio
di squadra

amiral
d'escadre
ammiraglio
di divisione

amiral
de division
contrammiraglio

contre-amiral
capitano
di vascello

capitaine
de vaisseau
capitano
di fregata

capitaine
de frégate
capitano
di corvetta

capitaine
de corvette
tenente
di vascello

lieutenant
de vaisseau
sottotenente
di vascello

sous-lieutenant
de vaisseau
guardiamarina

garde-marine
aspirante
guardiamarina

aspirant
garde-marine
1 Le rang de "ammiraglio" (amiral) est attribuée uniquement à l'officier de la Marine promu chef d'état-major de la défense.

2 Le rang de "ammiraglio di squadra con incarichi speciali" (amiral de escadre ayant des responsabilités particulières) est attribué uniquement au chef d'état-major de la marine ou bien au secrétaire de la défense.

Sous-officiers et équipage

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sous-officiers militaires du rang troupe
Rôle maréchaux sergents volontaires en service permanent volontaires en ferme préfixée
Code OTAN OR-9 OR-8 OR-7 OR-6 OR-5 OR-4 OR-3 OR-2 OR-1








Nom en italien

Traduction en française

luogotenente

lieutnant
primo
maresciallo



premier
maréchal
capo
di 1ª
classe


chef
de 1re
classe
capo
di 2ª
classe


chef
de 2e
classe
capo
di 3ª
classe


chef
de 3e
classe
secondo capo
scelto

second chef
choisi
secondo capo



second chef
sergente



sergent
sottocapo
di 1ª
classe
scelto


sous-chef
de 1re
classe
choisi
sottocapo
di 1ª
classe


sous-chef
de 1re
classe
sottocapo
di 2ª
classe


sous-chef
de 2e
classe
sottocapo
di 3ª
classe


sous-chef
de 3e
classe
sottocapo



sous-chef
comune
di 1ª
classe


commun
de 1re
classe
comune
di 2ª
classe1


commun
de 2e
classe
1Aucun insigne de grade, les mariniers portent seulement le distinctif de la catégorie ou spécialité attribuée lors, dans ce cas, à titre purement inidcatif, celle des "tecnico di macchine" (mécanicien)

Notes et références

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  1. (it) « L’attacco al De Cristofaro », sur Segreti della storia, (consulté le ).
  2. (it) Giuliano da Frè, Le forze armate libiche, vol. 68, I Documenti di Analisi Difesa, , 9 p. (lire en ligne), p. 2.
  3. Marina Militare - Navi
  4. « Marine italienne : Livraison d'un premier F-35B », sur Mer et Marine, (consulté le ).

Lien externe

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Bibliographie

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